2025-08-23 | ![]() ![]() |
La Suisse est sous le choc suite au terrible drame qui s’est produit le 19 août dernier à Corcelles dans le cantonal de Neuchâtel.
Selon les informations rapportées par la presse, l’auteur aurait suivi un traitement psychiatrique. Les médicaments constituent le principal traitement en psychiatrie.
La CCDH possède de nombreux témoignages de cas de violence ou de suicide alors que la personne avait suivi ou suivait un traitement psychiatrique et prenait des psychotropes avant de passer à l’acte. Notre pays est loin d’être épargné. Un cas similaire s’était produit en septembre 2005 : « Un père commet l’irréparable et se rend à la police. Il tue deux de ses enfants (…). Il était sorti d’un séjour dans un établissement psychiatrique. » Un autre exemple en août 2022 : le maire de Lauterbrunnen (BE) a été poignardé de 58 coups de couteau par sa femme. Avant de commettre son crime, elle avait passé plusieurs mois dans un établissement psychiatrique.
Le journal : « Psychiatrie sous la loupe » aborde ce thème. On y rapporte des cas de violence insensés qui se sont produits en Suisse. La CCDH Internationale a également publié un rapport : « Médicaments psychiatriques – cause de violence et de suicide ».
Près de 409 mises en garde et études ont été publiées sur les effets graves des psychotropes tels que : anxiété, agitation, troubles sanguins, hallucinations, hostilité, dépression psychotique, myocardite fatale, crise cardiaque, psychose, diabète, crises d’épilepsie, et plus particulièrement suicide, violence et mort.
Au vu de la gravité de la situation, la CCDH a adressé un courrier au procureur afin de s’assurer que l’enquête portera aussi sur le traitement administré à l’auteur de ce drame, et sera donc également dirigée contre le·la·les responsable·s de ce traitement.
Il ne s’agit pas là d’un cas isolé. Trop de vies ont été brisées et il n’est pas acceptable que les effets graves de certains médicaments ne soient que très peu remis en question.
Pour plus d’informations, contactez la CCDH, tél. 021 646 62 26 ou
cchrlausanne@gmail.com
La CCDH (Commission des Citoyens pour les Droits de l'Homme) a pour but de procéder à des investigations, de révéler les violations des droits de l’homme perpétrées par la psychiatrie et d’assainir le domaine de la santé mentale. Elle compte aujourd’hui plus de 275 bureaux dans 34 pays.